Une femme mal-aimée allait perdre son mari,
Veuve point elle n’était, mais bien pire que ceci :
Ils se séparaient, elle perdait son argent
Et même certainement, la garde des enfants !
Qui des deux avait tort, qui donc avait raison,
N’est pas but de ce texte sur la grande trahison,
On sait déjà hélas, que les torts partagés
Sont par les deux partis, toujours fort malmenés.
Comme elle voulait garder, tout ce qu’elle pouvait,
Que rien garantissait, que dans son droit était,
Elle décida soudain, d’accuser son amant
De la battre méchamment, d’abuser des enfants.
C’est tellement facile, de traîner dans la boue
Calomnie aidant, à force de petits coups
Elle s’acharne sans fin, sur cet amant fini
Son ennemi juré, et qu’elle veut détruit !
Elle se croit dans son droit, et n’a ni foi ni loi
Tout cet acharnement, la mène aux abois ;
C’est par cet ouragan, qu’elle le détruira
Et récupèrera, son dû et son aura !
Que d’animosité et de férocité
Que lui paiera fort cher au banc des accusés
Il doit prouver à tous, qu’il n’est point « immonde »
Et veut sortir indemne devant tout ce beau monde
Il ne voit ses enfants, de trois et de quatre ans
Lui le père « si infâme, le pervers foudroyant » ;
Il souffre le martyre, est assailli de doutes
Et aimerait les voir, heureux coûte que coûte.
Mais le voilà banni, tout de suite est puni
Il faut donc l'écarter cet homme, « cette infamie » !
Lui lutte et se défend, et il souffre en silence
Mais a peur des manips sur l’innocente enfance.
Elle, pendant tout ce temps, continue et accuse
Cet « homme violent, qui trop souvent abuse » !
Et manipule aussi, ces deux petits chéris
Afin qu’ils l’accusent de ses « mensongeries » !
Pour ses propres intérêts, oublie ceux des enfants
Elle qui veut les garder à son corps défendant
Les envoie chez les psys, sans qu'ils en aient besoin
C’est à son avantage, pour faire chier l’aut’ « pingouin » !
Après bien des batailles, il est innocenté
Mais que de temps perdu, des enfants malmenés
Il risquait la prison, elle n’est pas condamnée
Pour ses ravages notoires, ses contre-vérités.
Agissant sans vergogne, elle méprise l’enfance
Et balaye ainsi, toute forme d’innocence ;
Son désir d’humilier, la rend bien pitoyable
Et sa méchanceté, la rend bien haïssable.
Elle méprise aussi, toutes les femmes battues
Par ses calomnies, discrédite la vertu
Et rend le témoignage, de ces victimes soumises
Une tâche effroyable soupçonnée de bêtise.
Voilà une triste fable
Sur ces femmes peut affables
Qui sans limite mentent
Et bien des hommes hantent !
Elles font bien trop de tort
Par leur coté retord
Aux hommes innocentés
Aux femmes maltraitées
Aux enfants fourvoyés ;
Et pour cela devraient
Être dûment condamnées !
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