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Muche

J’accuse !

Updated: May 9, 2021


Une femme mal-aimée allait perdre son mari,

Veuve point elle n’était, mais bien pire que ceci :

Ils se séparaient, elle perdait son argent

Et même certainement, la garde des enfants !


Qui des deux avait tort, qui donc avait raison,

N’est pas but de ce texte sur la grande trahison,

On sait déjà hélas, que les torts partagés

Sont par les deux partis, toujours fort malmenés.


Comme elle voulait garder, tout ce qu’elle pouvait,

Que rien garantissait, que dans son droit était,

Elle décida soudain, d’accuser son amant

De la battre méchamment, d’abuser des enfants.


C’est tellement facile, de traîner dans la boue

Calomnie aidant, à force de petits coups

Elle s’acharne sans fin, sur cet amant fini

Son ennemi juré, et qu’elle veut détruit !


Elle se croit dans son droit, et n’a ni foi ni loi

Tout cet acharnement, la mène aux abois ;

C’est par cet ouragan, qu’elle le détruira

Et récupèrera, son dû et son aura !


Que d’animosité et de férocité

Que lui paiera fort cher au banc des accusés

Il doit prouver à tous, qu’il n’est point « immonde »

Et veut sortir indemne devant tout ce beau monde


Il ne voit ses enfants, de trois et de quatre ans

Lui le père « si infâme, le pervers foudroyant » ;

Il souffre le martyre, est assailli de doutes

Et aimerait les voir, heureux coûte que coûte.


Mais le voilà banni, tout de suite est puni

Il faut donc l'écarter cet homme, « cette infamie » !

Lui lutte et se défend, et il souffre en silence

Mais a peur des manips sur l’innocente enfance.


Elle, pendant tout ce temps, continue et accuse

Cet « homme violent, qui trop souvent abuse » !

Et manipule aussi, ces deux petits chéris

Afin qu’ils l’accusent de ses « mensongeries » !


Pour ses propres intérêts, oublie ceux des enfants

Elle qui veut les garder à son corps défendant

Les envoie chez les psys, sans qu'ils en aient besoin

C’est à son avantage, pour faire chier l’aut’ « pingouin » !


Après bien des batailles, il est innocenté

Mais que de temps perdu, des enfants malmenés

Il risquait la prison, elle n’est pas condamnée

Pour ses ravages notoires, ses contre-vérités.


Agissant sans vergogne, elle méprise l’enfance

Et balaye ainsi, toute forme d’innocence ;

Son désir d’humilier, la rend bien pitoyable

Et sa méchanceté, la rend bien haïssable.


Elle méprise aussi, toutes les femmes battues

Par ses calomnies, discrédite la vertu

Et rend le témoignage, de ces victimes soumises

Une tâche effroyable soupçonnée de bêtise.


Voilà une triste fable

Sur ces femmes peut affables

Qui sans limite mentent

Et bien des hommes hantent !

Elles font bien trop de tort

Par leur coté retord

Aux hommes innocentés

Aux femmes maltraitées

Aux enfants fourvoyés ;

Et pour cela devraient

Être dûment condamnées !

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