Femme tu es, ou tu le deviendras
Celle dont le privilège, est de donner la vie
Belle et savoureuse chance, que j’espère tu auras
Quand enfin seras prête pour ce joli pari.
Corps de femme qui subit
Chaque jour, tant de défis
Chaque mois revit ce cycle
Contrainte sans merci
Et puis un jour fini
Dans une longue agonie
Pour laisser place hélas
A ce mot bien badasse
Ménopause
Oh ! elle ose !
Petite …
Petite, elle est mignonne, ou un garçon manqué
Puis elle devient jolie, ou une sacrée pépée.
Elle incarne la beauté, le sourire, l’allégresse
Aussi fort recherchée pour sa belle jeunesse.
Et nombreux sont ceux-ci, qui autour frétillent
Alors qu’elle pleine de joie et d’allant, pétille.
Bien sûr ses parents la regardent attendris,
Et pour cette jolie fleur si remplie d’insouciance,
Se font moult soucis
Qui leur inspirent méfiance,
Amenant les conflits
Et l’ingrate défiance.
Jeune fille …
Puis elle devient amante
Celle qui prend et se donne
Celle qui l’aime et qu’il aime.
A toute heure nonchalante
Elle sait se faire attendre
Se transformer ainsi
En objet de désir
Puis à son bon plaisir
Enfin elle s’abandonne.
Femme …
C’est alors qu’elle découvre
Le pouvoir de la femme
Et le désir aussi
D’enfin donner la vie.
Partageant cet avis
Avec son bel amant,
Ils décident conjointement
Qu’ils seraient bien parents.
Elle voit grandir en elle
Cet être surréel
Ce petit rêve charmant
Qui sera son enfant
Cette grande illusion
Cette grande ambition
Qui effraye souvent
Autant elle que l’amant.
Maman …
Puis elle sera maman
Et cela bien longtemps.
Elle le protègera, lui donnera son amour
L’aidera à grandir, et sera là toujours.
Elle le verra murir, et saura l’éduquer
Dans ce foyer douillet qu’elle aura concocté
Source de vie, d’amour et de félicité
Avec son homme, elle l’aura partagé.
Chaque jour elle découvre, ce travail de mère
Si varié et changeant et parfois même amer ;
Mais jamais ne se lasse de son petit bambin
Ses sourires, ses câlins et son air enfantin.
Chaque jour elle entre en scène, dans ce rôle facile
Qu’elle domine parfois mais trouve bien difficile
Alors elle improvise, suit son instinct habile
Et la voilà comblée, maman support tranquille.
Mais cette tâche parfois, semble trop compliquée.
En couple…
Si elle est fort chanceuse
Son homme spontanément
Est une aide précieuse
Qu’elle aime énormément.
Parfois il est absent
Ou oublie sa parole
Et laisse aisément
La mère jouer son rôle.
Elle est alors perdue et cherche à s’appuyer
Et elle ne sait que faire devant ce lourd fardeau
Elle se tourne vers ce père, lointain et fort badaud
Et lui rappelle alors cet enfant partagé
Et ce mot un peu long, qu’il faut bien assumer
Ce mot, qu’un couple sain sait bien équilibrer
Res-pon-sa-bi-li-tés !
Amante …
Bien que mère, elle est femme
Et ne peut négliger
Bien qu’elle ait enfanté
Que son amant s’enflamme.
Non seulement celui-ci
Pourra en profiter
Mais elle pourra ainsi
Bien en bénéficier.
Un corps épanoui
S’aime plus aisément
Et elle saura aussi
Séduire tranquillement
Au profit de l’amant
Qui amoureusement
Tombera sous ses charmes
Et ce sera son arme
Pour assurer au couple
Un amour qui redouble
Chaque jour se renoue
Et jamais se dénoue.
Puis pour conclure enfin cet hymne à la femme,
Que je dédie à toutes, à Zoé, à Morgane
Si vous voulez aussi, ajouter à votre âme
Une touche finale d’humanité diaphane
Qui attire la lumière
Mais garde vos secrets
Une bonne conseillère
Dans tous vos grands projets
Relisez donc mesdames, d’un auteur pondéré
« If » de Rudyard Kipling, un poème inspiré.
A Zoé,
A Morgane,
A toutes les femmes

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